01-06-2019
Cuites : un engrais
Très riches en calcium, les coquilles d'œufs cuites sont un excellent engrais pour les plantes aussi bien d’appartement, que du jardin ou du potager. Après les avoir fait bien sécher, il faut les écraser très finement (par exemple avec un rouleau à pâtisserie) et incorporer la poudre obtenue au pied de des plantes en la mélangeant à la terre avec une griffe.
Non cuites : un moyen de préserver les cultures
Les coquilles d'œuf non cuites et fraîchement cassées (qui conservent des traces de blanc et de jaune) sont un moyen ancestral de lutter contre la cloque du pêcher. Sans les laver, il faut les écraser grossièrement et les enfermer dans un filet (par exemple d'emballage d'agrumes). Au moment de la floraison du pêcher, il suffit de suspendre 2 ou 3 filets de coquilles dans l'arbre et de renouveler l'opération plusieurs fois dans la saison. Elles servent aussi à lutter contre le ver du poireau. Avec un couteau pointu, on fait un trou à chaque extrémité de l’œuf, l'un très petit l'autre plus gros, et on souffle dans le plus petit pour vider l'œuf, récupérer la coquille vide et la rincer. Sur une rangée de poireaux, on plante 3 bâtons de la même hauteur que les poireaux (un à chaque extrémité, un au milieu) et on coiffe chaque bâton d'une coquille ainsi préparée. Ce procédé incite le papillon de la teigne du poireau à pondre dans les coquilles. Liée à un manque de calcium, la pourriture apicale de la tomate (ou « cul noir ») peut aussi être prévenue en ajoutant une poignée de coquilles (cuites ou non), finement écrasées au fond du trou de plantation des tomates.